Ah, amis pharmaciens et futurs professionnels de la santé ! Vous rêvez peut-être d’exercer notre belle profession en France, terre d’innovation et de tradition médicale, mais l’idée de devoir tout recommencer depuis le début, avec des études interminables, vous donne des sueurs froides ?
Je vous comprends totalement ! Beaucoup de mes lecteurs me posent cette question brûlante : “Est-il possible d’éviter le parcours classique pour s’installer comme pharmacien en France ?” Face à la demande croissante de professionnels qualifiés et à l’évolution constante de notre secteur, notamment avec la reconnaissance des diplômes étrangers et des passerelles spécifiques, il est vrai que les choses bougent.
J’ai moi-même été surprise de découvrir certaines pistes qui pourraient changer la donne pour beaucoup. Oubliez les idées reçues et préparez-vous à explorer des opportunités souvent méconnues.
Accrochez-vous, car nous allons ensemble démêler le vrai du faux et découvrir ces chemins insoupçonnés qui peuvent vous mener directement à l’officine ou au laboratoire de vos rêves, sans forcément repasser par la case départ.
Restez connectés, car juste après, je vais vous éclaircir les démarches et les possibilités concrètes.
Bienvenue à nouveau sur mon blog, chers passionnés de la pharmacie ! Après nos échanges passionnants sur les possibilités d’exercer notre métier en France, je sens votre impatience et je vous comprends.
L’idée de franchir le pas sans devoir tout reprendre depuis le début est une perspective qui fait rêver, n’est-ce pas ? J’ai personnellement creusé le sujet, et croyez-moi, il y a plus de chemins insoupçonnés que l’on ne l’imagine.
Fini les clichés des études interminables, la France, toujours à la pointe, ouvre de plus en plus ses portes aux talents d’ailleurs. Accrochez-vous, car aujourd’hui, je vous dévoile les coulisses de ces opportunités concrètes et les astuces pour naviguer au mieux dans ce qui peut sembler être un labyrinthe !
Reconnaissance de Diplômes Étrangers : Un Passeport pour l’Hexagone

Alors là, mes amis, c’est LE point crucial ! On se dit souvent que son diplôme ne vaudra rien en France, qu’il faudra tout recommencer, mais c’est une idée reçue tenace que je suis là pour déconstruire. En réalité, le système français a mis en place des mécanismes pour reconnaître nos qualifications acquises à l’étranger, bien que les procédures puissent varier selon le pays où vous avez obtenu votre précieux sésame. Si vous venez d’un pays de l’Union Européenne ou de l’Espace Économique Européen (EEE), vous avez de la chance : une procédure de reconnaissance automatique est souvent applicable pour certains diplômes spécifiques. C’est comme une autoroute vers l’exercice en France, une sacrée bonne nouvelle ! J’ai moi-même été agréablement surprise de la fluidité pour certains de mes confrères venus de Belgique ou d’Espagne. Par contre, si votre diplôme provient d’un pays hors UE/EEE, la route est un peu plus sinueuse, mais loin d’être impraticable ! Il faudra alors s’adresser au Centre National de Gestion (CNG), qui est un peu le gardien du temple, pour demander une autorisation d’exercice. Ce sont eux qui vont évaluer si votre formation correspond aux exigences françaises, et cela peut parfois inclure des mesures de compensation. Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait gérable et beaucoup y sont parvenus. Il faut juste être bien préparé et avoir une bonne dose de persévérance !
Comprendre la Procédure HOCSMAN et au-delà
Pour ceux qui ont obtenu leur diplôme dans l’UE ou l’AELE et sont ressortissants de ces États, la procédure HOCSMAN est votre alliée principale via le Centre National de Gestion (CNG). Elle vise à vérifier que votre niveau de formation est équivalent à celui exigé en France. D’après ce que j’ai pu observer, la commission peut demander un stage d’adaptation ou une épreuve d’aptitude si des différences significatives sont constatées. Une fois cette étape validée, l’autorisation d’exercice est délivrée, et hop, direction l’Ordre des pharmaciens pour l’inscription ! C’est une démarche qui, bien que rigoureuse, est conçue pour intégrer les professionnels qualifiés. J’ai un ami qui a vécu cette expérience, il a trouvé que le stage d’adaptation lui a même permis de mieux appréhender les spécificités de la pharmacie française, un vrai plus pour son intégration. Pour les diplômés hors UE/EEE, il faut savoir que les commissions d’autorisation d’exercice (CAE) sont également gérées par le CNG. Elles évaluent le niveau de formation et peuvent exiger des fonctions hospitalières temporaires comme mesure compensatoire. C’est une période qui demande un investissement personnel certain, mais qui est souvent très enrichissante. J’ai vu des parcours incroyables, avec des pharmaciens qui ont transformé ces périodes en de véritables tremplins pour leur carrière en France.
L’importance de l’Ordre National des Pharmaciens
Quoi qu’il arrive, et quel que soit le chemin emprunté pour la reconnaissance de votre diplôme, votre inscription à l’Ordre National des Pharmaciens est une étape absolument incontournable pour exercer en France. C’est un peu la clé qui ouvre toutes les portes ! C’est l’Ordre qui garantit la moralité professionnelle et la compétence des pharmaciens. Sachez que lors de cette inscription, une vérification de votre maîtrise de la langue française sera effectuée. C’est logique, car la communication avec les patients est primordiale, surtout dans notre profession. Je me souviens d’une consœur qui, malgré un excellent niveau académique, avait dû peaufiner son français oral pour rassurer l’Ordre. Elle a pris des cours de conversation et s’est immergée, et ça a payé ! C’est une étape qu’il ne faut absolument pas négliger, car même avec le meilleur diplôme du monde, sans cette inscription, l’exercice est impossible. Le processus est clair et bien défini, et l’Ordre fournit beaucoup d’informations pratiques pour nous accompagner.
Les Passerelles Universitaires : Une Seconde Chance pour S’insérer
Si la reconnaissance directe de votre diplôme s’avère complexe ou si vous souhaitez approfondir certaines spécificités du système de santé français, les passerelles universitaires peuvent être une voie royale. Ce dispositif, moins connu mais ô combien efficace, permet aux professionnels de santé diplômés à l’étranger de réintégrer un cursus universitaire français, souvent directement en deuxième ou troisième année de pharmacie. C’est une opportunité fantastique pour ceux qui veulent une immersion totale et une adaptation en douceur aux pratiques françaises. J’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs pharmaciens qui ont opté pour cette solution, et ils en sont ravis. Ils parlent d’une expérience enrichissante, non seulement sur le plan académique, mais aussi humain, car cela leur a permis de créer un réseau solide et de mieux comprendre la culture professionnelle locale. Attention toutefois, la concurrence peut être rude, et les places sont limitées. Il est crucial de préparer un dossier de candidature béton et une lettre de motivation qui déchire !
Conditions et Processus de Candidature
Pour les passerelles, chaque université a ses propres critères, mais globalement, il faut justifier d’un diplôme de santé obtenu hors UE ou de deux années d’études (120 crédits ECTS) validées dans un cursus médical, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme dans l’UE, l’EEE, la Suisse ou Andorre. Votre dossier de candidature doit être complet et comprendra, entre autres, un CV détaillé, une copie de vos diplômes avec traduction assermentée, et une lettre de motivation percutante. Ce que j’ai appris en parlant avec les facultés, c’est que la lettre de motivation est souvent la clé : il faut y exprimer clairement votre projet professionnel et pourquoi la France, et cette université en particulier, est le bon choix pour vous. J’ai toujours conseillé à mes lecteurs de ne pas se limiter à un seul vœu ; postuler à plusieurs facultés augmente considérablement vos chances ! Les dates limites de dépôt sont strictes, alors anticipez ! Par exemple, pour certaines facultés, les dépôts se font en février-mars pour une rentrée l’année suivante.
Les Bénéfices d’une Intégration Universitaire
L’avantage indéniable de cette voie est l’obtention, à terme, d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie français. Cela simplifie énormément les démarches d’inscription à l’Ordre et ouvre toutes les portes du marché du travail sans aucune restriction. C’est un investissement en temps et en énergie, oui, mais c’est un investissement qui rapporte gros sur le long terme. Personnellement, si j’avais été dans cette situation, j’aurais sérieusement envisagé cette option. Non seulement vous adaptez vos connaissances aux spécificités françaises, mais vous intégrez aussi les réseaux professionnels dès le banc de la faculté. C’est une façon fantastique de démarrer votre vie professionnelle en France avec une base solide et un carnet d’adresses bien rempli. De plus, cela montre une réelle volonté d’intégration et d’excellence, des qualités toujours très appréciées dans notre profession.
Maîtrise de la Langue Française : Un Prérequis Incontournable
Ah, le français ! C’est souvent le premier défi, n’est-ce pas ? On a beau être le meilleur pharmacien du monde, si on ne peut pas communiquer efficacement avec nos patients, ça ne passe pas. Je l’ai dit plus haut, l’Ordre des pharmaciens est très vigilant sur ce point. Et ils ont raison ! Imaginez devoir expliquer une posologie complexe ou rassurer un patient anxieux sans les mots justes… C’est impensable dans notre métier où la confiance et la clarté sont essentielles. D’après mon expérience, un bon niveau B2, voire C1, est fortement recommandé. C’est non seulement une exigence administrative, mais aussi une nécessité pour votre épanouissement professionnel et personnel. Ne voyez pas cela comme une contrainte, mais comme une opportunité de vous immerger encore plus dans la culture française !
Ressources et Astuces pour Progresser
Pour améliorer votre français, il existe une multitude de ressources. Bien sûr, les cours de français langue étrangère (FLE) sont une base solide. Mais je vous encourage aussi à aller au-delà : regardez des films et séries françaises, écoutez des podcasts, lisez la presse locale, et surtout, parlez, parlez, parlez ! J’ai un ami pharmacien espagnol qui, pour progresser, s’est inscrit dans un club de randonnée. Il a rencontré des locaux, a pratiqué son français en discutant de tout et de rien, et son niveau a explosé ! N’hésitez pas à chercher des “tandems linguistiques” où vous échangez vos langues avec un francophone. C’est efficace, gratuit et ça permet de créer du lien. Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une bonne conversation pour débloquer votre aisance linguistique et, par extension, votre confiance en vous dans votre futur rôle de pharmacien en France.
Les Opportunités d’Emploi pour les Pharmaciens Internationaux
Une fois les démarches administratives et linguistiques validées, un nouveau monde s’ouvre à vous : celui du marché de l’emploi français. Et la bonne nouvelle, c’est que la France est en demande de pharmaciens ! Que ce soit en officine, en pharmacie à usage intérieur (PUI) en milieu hospitalier, ou même dans l’industrie pharmaceutique, les opportunités sont nombreuses. J’ai constaté, à travers mes discussions avec les recruteurs et les pharmaciens fraîchement installés, qu’il y a une réelle pénurie dans certaines régions, notamment rurales. C’est une chance incroyable pour vous de trouver un poste rapidement et de vous épanouir professionnellement. Mon conseil ? Ne vous limitez pas aux grandes villes. Les zones moins denses offrent souvent de meilleures conditions de travail, un coût de la vie plus abordable, et une qualité de vie incomparable.
Où et Comment Chercher ?
Pour trouver votre premier emploi, les plateformes spécialisées comme Doctolib Pro, des sites d’annonces d’emploi généralistes, mais aussi les sites des agences d’intérim spécialisées dans le secteur de la santé sont de véritables mines d’or. Je vous recommande aussi de ne pas négliger le réseau ! Participez à des salons professionnels, connectez-vous sur LinkedIn avec des pharmaciens basés en France, et n’hésitez pas à contacter directement les pharmacies qui vous intéressent. J’ai personnellement aidé plusieurs jeunes pharmaciens à rédiger leur CV à la française et leur lettre de motivation, car oui, il y a des codes à respecter ! Un CV clair, concis, mettant en avant votre expérience et vos compétences, et surtout, adapté aux attentes françaises, fera toute la différence. Soyez proactif, visible, et montrez votre enthousiasme !
Accords Spécifiques : Le Cas Particulier du Québec

Pour nos amis québécois, j’ai une excellente nouvelle qui mérite une attention particulière ! La France et le Québec ont mis en place un arrangement spécifique pour faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles des pharmaciens. C’est une aubaine qui simplifie grandement les démarches pour les pharmaciens titulaires d’un diplôme obtenu au Québec. Je l’ai vu de mes propres yeux, des pharmaciens québécois s’installer ici avec une facilité déconcertante, et c’est une fierté ! Cet accord est le fruit d’une volonté commune de faciliter la mobilité professionnelle entre nos deux cultures si proches.
Modalités de la Reconnaissance France-Québec
Cet arrangement permet aux pharmaciens diplômés au Québec de faire une demande d’autorisation d’exercice en France selon des modalités spécifiques fixées par arrêté. Le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens joue un rôle central dans l’examen de ces dossiers, qui sont ensuite transmis au ministre chargé de la Santé pour la décision finale. Une fois l’autorisation ministérielle obtenue, il suffit de s’inscrire à l’Ordre pour pouvoir exercer. C’est un exemple parfait de ce qui peut être accompli quand les volontés politiques s’alignent pour faciliter la mobilité des talents. Si vous êtes québécois, c’est clairement une piste à explorer en priorité, car elle vous épargnera bien des tracas administratifs et vous ouvrira les portes du marché français avec une fluidité enviable.
Financement et Aides à l’Installation : Démarrer Votre Projet en Douceur
L’installation en tant que pharmacien, surtout pour une primo-installation, représente un investissement conséquent. On parle souvent d’un apport personnel équivalent à 20% du fonds de commerce pour acquérir une officine. Pas de panique ! Heureusement, il existe des dispositifs d’aides financières pour vous soutenir dans cette aventure, surtout si vous êtes un primo-installant. J’ai été bluffée par la diversité des aides disponibles, des prêts à taux zéro aux exonérations de charges sociales, sans oublier les soutiens locaux. C’est une preuve que la France souhaite attirer et faciliter l’installation de nouveaux pharmaciens, surtout dans les zones sous-dotées.
Dispositifs Nationaux et Locaux
Au niveau national, l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) est un dispositif phare qui permet une exonération partielle des cotisations sociales pendant la première année d’activité. C’est un coup de pouce non négligeable qui soulage les débuts. Certaines régions offrent également des prêts d’honneur à taux zéro, comme le “Santé Initiative” en Île-de-France, pouvant atteindre jusqu’à 50 000 euros. J’ai toujours insisté sur l’importance de se renseigner auprès des collectivités locales, car elles sont souvent très actives pour soutenir l’installation des professionnels de santé. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte de votre banque, mais aussi à explorer les options offertes par des organismes comme la CAVP (Caisse d’Assurance Vieillesse des Pharmaciens) et ESFIN Gestion qui proposent des compléments d’apport personnel via le dispositif “Interpharmaciens”. Ces aides, souvent sous forme d’obligations sans garantie demandée et avec des taux d’intérêt très compétitifs, peuvent représenter jusqu’au triple de votre apport personnel, un véritable “booster” pour votre projet !
Tableau Récapitulatif des Principales Aides à l’Installation
| Nom de l’Aide | Description | Cible principale | Exemple d’Avantage |
|---|---|---|---|
| ACRE | Exonération partielle de cotisations sociales | Créateurs/Repreneurs d’entreprise | Réduction des charges la 1ère année |
| Interpharmaciens | Complément d’apport personnel via obligations | Primo-installants (seuls ou en association) | Jusqu’à 3x l’apport personnel, taux fixe avantageux |
| Prêts d’honneur locaux (ex: Santé Initiative) | Prêts à taux zéro des collectivités locales | Professionnels de santé s’installant localement | Jusqu’à 50 000 € sur 5 ans sans intérêt |
Le Développement Professionnel Continu (DPC) et l’Évolution de Carrière
L’installation en France n’est que le début d’une belle aventure professionnelle. Le monde de la pharmacie est en constante évolution, avec de nouvelles molécules, de nouvelles pratiques et de nouveaux défis. C’est pourquoi le Développement Professionnel Continu (DPC) est non seulement une obligation légale pour nous, pharmaciens, mais aussi une opportunité formidable de rester à la pointe de notre art. J’ai toujours trouvé que c’était une chance de pouvoir continuer à apprendre et à se perfectionner tout au long de sa carrière. Cela nous permet d’élargir nos compétences, d’explorer de nouveaux domaines comme la vaccination en officine, les bilans de médication ou même la téléconsultation, et de rester pertinents face aux besoins de santé de nos patients. C’est une dynamique essentielle pour ne jamais se sentir dépassé et pour continuer à aimer son métier chaque jour.
Formation Continue et Spécialisations
Le DPC se décline en différentes actions : formations, évaluations des pratiques professionnelles, gestion des risques… Il y en a pour tous les goûts et toutes les spécialités ! Si vous rêvez de vous spécialiser en pharmacie hospitalière, en biologie médicale, ou même en dermo-cosmétique, la France offre de nombreuses formations post-universitaires. C’est ce qui est génial avec notre profession, on peut toujours se réinventer ! J’ai une collègue qui, après des années en officine, a décidé de se tourner vers la nutrition et a suivi des formations passionnantes qui ont complètement transformé sa pratique. Le dynamisme de notre secteur est une force, et la formation continue est le moteur qui nous permet de saisir toutes ces nouvelles opportunités. N’ayez pas peur d’investir en vous, c’est le meilleur des placements !
글을 마치며
Voilà, chers confrères et futurs pharmaciens en France, nous arrivons au terme de cette exploration passionnante ! J’espère sincèrement que ces informations vous éclairent et, surtout, vous motivent à franchir le pas. Le chemin peut sembler jalonné d’étapes, mais croyez-moi, l’aventure en vaut la peine. La France, avec ses exigences et ses opportunités, est une terre d’accueil pour les professionnels passionnés comme nous. J’ai vu tant de parcours réussis, de personnes qui, avec persévérance et une bonne stratégie, ont réalisé leur rêve. Alors, n’hésitez plus, le monde de la pharmacie française vous tend les bras !
알아두면 쓸모 있는 정보
1. Anticipez la reconnaissance de votre diplôme : Ne laissez pas cette étape cruciale pour la dernière minute. Si vous êtes diplômé hors UE, un parcours de consolidation des compétences de deux ans est désormais requis après les EVC, avec une inscription universitaire obligatoire. Pour les diplômés de l’UE/EEE, la procédure est souvent plus simple, mais les délais peuvent varier. Prenez contact avec le Centre National de Gestion (CNG) ou l’Ordre des Pharmaciens le plus tôt possible pour connaître les démarches exactes et les documents à fournir. C’est la première clé pour déverrouiller votre avenir professionnel en France.
2. Maîtrisez le français, vraiment ! Au-delà des exigences administratives de l’Ordre des Pharmaciens (qui contrôle votre niveau de langue française), c’est une nécessité quotidienne pour interagir avec les patients et les équipes. Un bon niveau B2, voire C1, est recommandé. Plongez-vous dans la culture : films, livres, podcasts, et surtout, parlez ! J’ai toujours dit qu’une bonne immersion est plus efficace que n’importe quel manuel. Cela vous ouvrira bien plus de portes que vous ne l’imaginez, tant professionnellement que personnellement.
3. Explorez les passerelles universitaires : Si la reconnaissance directe s’avère complexe ou si vous cherchez une intégration plus douce, les admissions directes en 2e ou 3e année de pharmacie via les passerelles sont une excellente option. Bien que les places soient limitées et la concurrence forte, c’est une voie qui offre un diplôme d’État français, facilitant ensuite grandement votre inscription à l’Ordre et votre insertion professionnelle. Renseignez-vous auprès des universités comme celle de Strasbourg ou Lyon 1 pour les dates de dépôt de candidature, généralement en début d’année pour la rentrée suivante.
4. Développez votre réseau professionnel : Le réseautage est essentiel en France. Participez à des salons professionnels, rejoignez des groupes de pharmaciens sur LinkedIn, et n’hésitez pas à contacter directement des pharmacies pour des stages ou des remplacements. J’ai constaté que beaucoup d’opportunités d’emploi ne sont pas toujours publiées officiellement et passent par le bouche-à-oreille. Un réseau solide peut faire la différence pour trouver votre premier poste ou même une opportunité d’installation, surtout avec les plus de 2200 offres d’emploi de pharmacien actuellement disponibles.
5. Informez-vous sur les aides à l’installation : Acquérir une officine représente un investissement, mais de nombreuses aides existent pour les primo-installants. Outre l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) pour une exonération partielle des cotisations sociales, des dispositifs comme “Interpharmaciens” (par la CAVP et ESFIN gestion) peuvent compléter votre apport personnel jusqu’au triple de votre mise de départ, avec des taux avantageux. N’oubliez pas les aides régionales et locales, souvent très incitatives dans les zones sous-dotées, pouvant aller jusqu’à 30 000€ pour la modernisation d’officines rurales. Chaque euro compte, alors ne laissez aucune aide de côté !
중요 사항 정리
Pour résumer notre discussion, devenir pharmacien en France avec un diplôme étranger est un projet ambitieux mais tout à fait réalisable. L’essentiel est de bien comprendre les différentes voies de reconnaissance, que ce soit par le Centre National de Gestion pour les diplômes hors UE (avec désormais un parcours de consolidation des compétences et une inscription universitaire obligatoire) ou par des procédures simplifiées pour les pays de l’UE/EEE. La maîtrise du français est une exigence fondamentale, non seulement administrative mais aussi pour une intégration professionnelle et personnelle réussie. N’oubliez pas les passerelles universitaires qui peuvent offrir une seconde chance et un diplôme français. Le marché de l’emploi est dynamique, avec de nombreuses opportunités, et des aides financières substantielles sont disponibles pour vous accompagner dans votre installation, notamment pour les primo-installants et dans les zones rurales. Enfin, l’engagement dans le Développement Professionnel Continu est une obligation triennale et une opportunité d’évolution constante. C’est une aventure qui demande de la préparation et de la persévérance, mais la récompense d’exercer notre belle profession en France est inestimable.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Mon diplôme de pharmacien obtenu hors de l’Union Européenne est-il reconnu en France, et comment débuter les démarches ?
R: Ah, la question que tout le monde se pose ! Je vous comprends, c’est souvent le premier mur que l’on imagine. Bonne nouvelle, ce n’est pas une impasse !
Si votre diplôme vient d’un pays hors de l’UE ou de l’EEE, sachez que la France a mis en place des dispositifs pour reconnaître votre expertise. Ce n’est pas une reconnaissance automatique, bien sûr, mais une procédure d’autorisation d’exercice est possible via le Centre National de Gestion (CNG).
J’ai vu tellement de confrères et consœurs réussir cette étape, et ça donne de l’espoir ! La clé, c’est de prouver que votre formation et votre expérience sont équivalentes à celles requises en France.
Concrètement, la première grande étape est de déposer un dossier auprès du CNG. Votre candidature sera examinée par une commission qui évaluera votre parcours.
Très souvent, cette évaluation conduit à vous demander de passer les Épreuves de Vérification des Connaissances (EVC). Une fois ces épreuves réussies, et c’est une information toute fraîche qui date de mai 2025, un nouveau “Parcours de Consolidation des Compétences” (PCC) de deux ans à temps plein en établissement de santé est maintenant obligatoire pour les lauréats hors UE.
Mais attention, ce n’est pas forcément deux années pleines d’incertitude ! Il y a une nouveauté géniale : une validation anticipée est possible après seulement six mois si votre évaluation est favorable.
L’inscription universitaire est aussi devenue obligatoire pendant ce parcours. Oui, c’est une étape supplémentaire, mais c’est aussi une opportunité formidable de vous immerger dans le système français, de vous faire un réseau et de valider vos compétences pratiques sur le terrain.
Et bien sûr, une excellente maîtrise du français est indispensable pour toutes les étapes, alors n’oubliez pas de peaufiner votre pratique !
Q: Existe-t-il des “passerelles” ou des accès directs aux études de pharmacie pour éviter de tout reprendre depuis le début ?
R: Absolument ! C’est une question que je reçois souvent, et c’est tellement judicieux de la poser ! Si vous avez déjà un parcours académique solide, notamment un diplôme de niveau Master ou un Doctorat (un PhD étranger est même explicitement éligible, ça, c’est une super nouvelle !), ou même un brevet professionnel de préparateur en pharmacie, il y a des portes d’entrée directes, appelées “passerelles”.
Ce système permet d’accéder directement en 2ème ou 3ème année des études de pharmacie, sans repasser par la première année ultra-sélective. C’est une opportunité en or pour ceux qui ont déjà prouvé leurs capacités académiques dans d’autres domaines ou qui ont une expérience professionnelle dans la santé.
Chaque université organise ses propres procédures de “passerelle”, et il faut candidater directement auprès de l’établissement qui vous intéresse. Un petit conseil basé sur ce que j’ai observé : préparez un dossier béton, avec une lettre de motivation en béton armé qui met en avant votre projet professionnel et pourquoi la pharmacie en France est faite pour vous !
Il faut aussi savoir que vous ne pouvez candidater que dans une seule université par an pour cette procédure. Pour les diplômes hors UE non PhD, il existe une procédure spécifique via Campus France, encadrée par un arrêté de décembre 2019, permettant également un accès direct en 2e ou 3e année.
C’est une vraie chance de “sauter” les premières années et de se lancer plus rapidement dans le vif du sujet !
Q: Quelles sont les plus grandes difficultés rencontrées par les pharmaciens étrangers en France, et quels sont vos meilleurs conseils pour s’intégrer ?
R: Alors là, je vais vous parler avec mon cœur, car j’ai vu tellement de personnes vivre cette aventure, et même si le chemin est balisé, il y a toujours quelques embûches.
La plus grande difficulté, au-delà de la reconnaissance du diplôme, c’est souvent l’aspect administratif. Les dossiers sont longs, demandent beaucoup de pièces, et la patience est une vertu indispensable !
J’ai personnellement eu des moments où je me suis dit “Oh là là, mais quand est-ce que ça va finir ?”. Mais on y arrive, croyez-moi. Mon premier conseil, c’est la langue et la culture professionnelle.
Même si vous parlez bien français, la communication spécifique en pharmacie, les nuances avec les patients, les collègues, c’est un apprentissage constant.
Imprégnez-vous, lisez des revues professionnelles françaises, écoutez des podcasts, et n’hésitez jamais à poser des questions. J’ai remarqué que les pharmaciens qui s’intègrent le mieux sont ceux qui sont les plus curieux et les plus ouverts.
Ensuite, le réseau. Ne restez pas isolé ! Participez à des webinaires, des congrès, rejoignez des groupes de pharmaciens sur les réseaux sociaux.
J’ai moi-même découvert des opportunités incroyables en discutant avec d’autres professionnels. Ces contacts peuvent vous ouvrir des portes pour des stages, des remplacements, et même pour vous aider à comprendre les subtilités du système de santé français.
Enfin, la persévérance et la flexibilité. Le parcours peut être long, parfois semé d’embûches inattendues. Gardez votre objectif en tête, mais soyez aussi prêt à ajuster votre plan.
Peut-être qu’un poste en officine se présentera avant un poste hospitalier, ou l’inverse. Chaque expérience est bonne à prendre et vous rapproche de votre objectif final.
Et n’oubliez pas de célébrer chaque petite victoire, car elles sont toutes importantes sur ce chemin ! On est ensemble dans cette aventure !






